Actionnaire - En langage juridique une personne morale, c'est une organisation, une entreprise. Comme si une entreprise se préoccupait de la moralité!
Car le gros actionnaire est par définition une personne morale amorale, affectée d'un trouble oculaire spécifique: dans des comptes financiers, elle ne peut lire que la ligne du bas, celle du résultat ; cette ligne s'appelle en anglais bottom line, littéralement la ligne du derrière ; expression qu'on aurait envie de traduire - mais ce ne serait pas correct - par: " Des profits ? mon cul ! ".
Parce que les bénéfices, dès qu'on vend l'entreprise, ils ne sont plus pour vous, mais pour le propriétaire. Le collaborateur, lui, ne peut que pleurer ses stocks-options qui ne valent plus un radis, depuis que la bourse en a décidé ainsi.
Le nouveau slogan des fusions-acquisitions-restructurations (fusacs en abrégé), c'est : " Tout pour un (l'actionnaire) ; rien pour tous (les salariés) ".
Le vrai actionnaire, celui qui dirige les fusacs du monde entier à partir des fonds de pension anglo-saxons, n'est donc pas une personne physique, c'est une entité abstraite dont la seule représentation connue à ce jour semble être une machine à calculer qui ne compte que dans un sens : celui du plus. Quand il vend, c'est forcément au plus offrant, à qui il vante la qualité de ses personnels et de son encadrement.
Voici donc le nouvel axiome de l'économie financière : plus les cadres et les managers sont mis en avant, plus le chèque risque d'être gros… mais pas pour eux.
Ainsi, quand ils ont changé de propriétaire sans avoir pu donner leur avis ni toucher un kopek, les cadres et ces employés s'adonnent avec persévérance aux 35 heures. ...autres mots...
Car le gros actionnaire est par définition une personne morale amorale, affectée d'un trouble oculaire spécifique: dans des comptes financiers, elle ne peut lire que la ligne du bas, celle du résultat ; cette ligne s'appelle en anglais bottom line, littéralement la ligne du derrière ; expression qu'on aurait envie de traduire - mais ce ne serait pas correct - par: " Des profits ? mon cul ! ".
Parce que les bénéfices, dès qu'on vend l'entreprise, ils ne sont plus pour vous, mais pour le propriétaire. Le collaborateur, lui, ne peut que pleurer ses stocks-options qui ne valent plus un radis, depuis que la bourse en a décidé ainsi.
Le nouveau slogan des fusions-acquisitions-restructurations (fusacs en abrégé), c'est : " Tout pour un (l'actionnaire) ; rien pour tous (les salariés) ".
Le vrai actionnaire, celui qui dirige les fusacs du monde entier à partir des fonds de pension anglo-saxons, n'est donc pas une personne physique, c'est une entité abstraite dont la seule représentation connue à ce jour semble être une machine à calculer qui ne compte que dans un sens : celui du plus. Quand il vend, c'est forcément au plus offrant, à qui il vante la qualité de ses personnels et de son encadrement.
Voici donc le nouvel axiome de l'économie financière : plus les cadres et les managers sont mis en avant, plus le chèque risque d'être gros… mais pas pour eux.
Ainsi, quand ils ont changé de propriétaire sans avoir pu donner leur avis ni toucher un kopek, les cadres et ces employés s'adonnent avec persévérance aux 35 heures. ...autres mots...
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