Mondialisation - En politique et en macro-économie : fille bâtarde du colonialisme, de l'impérialisme, du libéralisme et du capitalisme, tentant de redorer son blason. Avec un héritage pareil, c'est dur. - Pour un entrepreneur : slogan utile pour cacher son absence de stratégie ; - Pour les salariés et les syndicats : un moyen commode et médiatique de mettre tous leurs ennuis sur le dos des patrons. - Commentaire : Il y a les pro et les anti. Les pros, ce sont les riches. Les anti, ce sont les pauvres (qui veulent devenir riches) plus José Bové et Greenpeace. Les pros et les anti ne sont jamais d'accord entre eux, par définition, et ils font exprès de se réunir au même moment dans deux endroits différents, pour qu'on soit obligé de choisir. - En fait, le modèle de la mondialisation a déjà du plomb dans l'aile. Appliqué aux entreprises, en effet, il a tendance à transformer les collaborateurs en répétiteurs de consignes universelles - un peu comme des manettes de navire, entre la passerelle et la salle des machines - quel que soit le secteur d'activité. Le commandant dit " Synergie ! " et tout le monde répète : " Synergie ". Ou bien le commandant dit " Stratégie ! " et tout le monde répète " Stratégie ! " Plus personne ne pose de questions, tout le monde applique la règle. Stop ! On ne pense plus, on agit ! La mondialisation, c'est aussi simple que MacDo : le même produit au même prix partout dans le monde. Celui qui croit que réussir dans les affaires consiste à avoir des idées nouvelles, n'a qu'à aller travailler à l'Education Nationale : là, au moins, on change de programme chaque année et à chaque ministre. - Voir aussi J2M.Autres mots...
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